Découvrez ce qu'il faut savoir sur les attaques de panique, l'anxiété généralisée et l'agoraphobie, ainsi que sur les moyens d'en guérir.
Karim Fathi-Berrada, psychologue spécialisé dans la psychothérapie des attaques de panique, de l'anxiété généralisée et l'agoraphobie
Quelles sont les causes de vos troubles ?
Pourquoi persistent-ils malgré vos efforts ?
Qu'est-ce qui vous a empêché de guérir jusqu'à maintenant ?
Que peut-on faire pour arriver à une guérison durable ?
Pour avoir des réponses claires et simples dès maintenant, regardez les vidéos que j'ai récemment mises en ligne à ce sujet. Pour cela, cliquez sur ce lien : voir les 4 vidéos explicatives.
Mais vous pouvez tout aussi bien commencer par lire les contenus ci-dessous. Vous y trouverez des informations générales et des réflexions issues de mon expérience.
Les attaques de panique répétées (on parle de trouble panique) toucheraient entre 800 000 et 2 000 000 de personnes en France. L’anxiété généralisée (ou trouble anxieux généralisé) toucherait entre 800 000 et 4 000 000 de personnes. Enfin, entre 400 000 et 1 200 000 seraient atteintes d’agoraphobie. Près de deux fois plus de femmes que d'hommes seraient touchées par ces différents troubles en moyenne.
Vous n’êtes donc pas seul à vivre cela. D’autres personnes peuvent vous comprendre et vous aider.
Une attaque de panique est une très très grosse crise d'angoisse. On parle aussi de crise d’angoisse aiguë. Elle se traduit par la survenue brutale d'une crainte ou d'une appréhension intense (une peur intense), pouvant aller jusqu'à la terreur et provoquer un état de panique.
Au moment de l’attaque de panique, on se sent envahi par des pensées, des émotions et des sensations physiques intenses, qui persistent malgré tous nos efforts pour les contrôler. On retrouve aussi des signes avant, pendant et parfois après la crise. Notamment des craintes ou des pensées obsédantes.
Une fois la crise passée, on se retrouve bien souvent complètement épuisé par cette lutte intense qui s'est déroulée à l'intérieur de nous. Et on développe également la peur de revivre une telle expérience. C’est ce qu’on appelle la peur par anticipation ou “la peur de la peur”.
Cette peur conduit à progressivement développer des réflexes d'évitement et de lutte contre certains types de ressentis.
Plus la lutte et l'évitement s'installe , plus la peur grandit. Pour savoir savoir comment sel ibérer de tout cela, suivez ce lien.
Une attaque de panique (ou crise de panique) se caractérise par l'apparition soudaine et souvent imprévisible de symptômes physiques et psychologiques :
- Palpitations, tachycardie (accélération du rythme cardiaque);
- Oppression respiratoire, sensations d'étouffer, souffle court, sensations d'étranglement;
- Sudation, transpiration excessive;
- Bouffées de chaleur ou frissons;
- Tremblements, crispations, secousses musculaires, douleurs;
- Boule dans la gorge ou dans la poitrine;
- Engourdissements, picotements, notamment aux extrémités;
- Étourdissement, vertiges, impression d'un évanouissement imminent.;
- Nausées ou inconfort abdominal (besoin d'aller aux toilettes, diarrhées, etc.);
- Impression que l'on va mourir ou qu'il va arriver quelque chose de grave;
- Impression que l'on va devenir fou ou que l'on va perdre totalement le contrôle;
- Dissociation, déréalisation ou dépersonnalisation (sentiment d'irréalité de ce qui nous entoure ou de soi-même);
- Peur intense, terreur ou panique.
D'autres symptômes moins courants peuvent être associés aux attaques de panique. Il s'agit alors le plus souvent de symptômes issus d'une réactivation traumatique.
Un épisode de panique (associé ou non à de l'agoraphobie) se caractérise par des symptômes physiques et psychologiques récurrents. On retrouve par exemple très souvent au moins l’une des peurs suivantes :
- Peur de devenir fou ;
- Peur de perdre le contrôle et de rester comme cela toute sa vie ;
- Peur d’avoir quelque chose de grave;
- Peur qu'il n'arrive quelque chose de grave ;
- Peur d’être abandonné, rejeté, humilié;
- Peur d’être coupable de quelque chose, honteux ou jugé;
- Peur de mourir ou des conséquences de notre mort.
Ce qui caractérise les attaques de panique, l’anxiété généralisée ou l’agoraphobie est que toutes ces peurs ont une intensité qui est disproportionnée par rapport à la situation concrète.
Pour en savoir plus sur comment il est possible de se libérer de ces peurs etde ces symptômes de façon durable, cliquez sur ce lien.
Une attaque de panique est une très très grosse crise d’angoisse. Mais qu’est-ce q’une crise d’angoisse ?
Une crise d'angoisse peut être considéré comme l'apparition soudaine ou progressive d’un état d’angoisse aiguë.
On parle d'angoisse pour qualifier le ressenti interne et profond d'une crainte. L'objet de cette crainte est parfois difficile à cerner, voir inconnu (inconscient).
Le motif de l’angoisse, ainsi que les déclencheurs peuvent ne pas être évident, ou même être totalement inconscients. On a alors l'impression que les crises se déclenchent sans raison. L’angoisse peut se traduire par d’autres symptômes physiques et psychologiques gênants.
L'angoisse est associée à des manifestations physiques typiques telles que par exemple : une boule dans le ventre ou dans la gorge, une sensation d’oppression sur la poitrine, une difficulté à respirer ou la gorge serrée.
Lors d'une crise d'angoisse , on se sent envahi par :
- Par des ressentis physiques (par exemple : sensations d'oppression, boule dans la gorge ou dans le ventre, tachycardie, mains moites, souffle court, difficulté à s'exprimer, etc.)
- Par des pensées (des craintes, des doutes, des jugements, des anticipations, etc.), qui se traduisent souvent par des ruminations.
- Par des émotions ou des sentiments (peur, culpabilité, honte, regrets, etc.)
Ces ressentis négatifs (et envahissants) persistent malgré nos efforts pour les contrôler ou alors, cela demande beaucoup de temps et d'énergie.
Bien souvent, une crise d’angoisse bloque ou réduit notre capacité à réfléchir et à agir spontanément (librement). C’est ce qu‘on appelle de l’inhibition. On se sent donc inhibé au moment de la crise d'angoisse.
Les crises d'angoisses répétées provoquent une souffrance qui est clairement sous-estimée. Les personnes qui en font ont de plus tendance à “prendre sur elles”, à “tout garder à l’intérieur”, ce qui aggrave le mal-être.
Les crises d'angoisse ont une incidence sur notre vie. Elles peuvent empêcher :
- De réaliser certaines actions dans certaines situations (alors qu'on sait pourtant le faire!);
- De s’affirmer, de poser des limites, de se faire respecter ;
- D’exprimer son potentiel ;
- De s’épanouir pleinement et d'être satisfait de nous-même.
Finalement, elles empêchent de vivre et d’être véritablement soi-même. On peut alors avoir tendance à s'en vouloir, à culpabiliser, se dévaloriser et à perdre confiance en soi.
Les crises d'angoisses ou attaques de panique récurrentes peuvent conduire à développer un trouble panique, un trouble anxieux généralisé ou de l'agoraphobie.
Les comportements d'évitement, de vérification, de lutte ou de réassurance peuvent conduire à développer de l'agoraphobie. Le trouble peut aussi évoluer vers de la claustrophobie, de l'hypocondrie ou encore d'autres types de phobies comme l’amaxophobie, l’aérophobie, l'émétophobie ou l'éreutophobie par exemple.
Le cumul de tout cela peut finir par provoquer une dépression ou un burn-out.
Il est donc crucial de se libérer de cette spirale infernale avant d’en arriver à ce stade. Pour en savoir plus sur ces différents troubles psychiques, vous pouvez aussi consulter le site de l’assurance maladie ici.
Le terme “trouble panique” caractérise le fait de subir des attaques de panique à répétition pendant au moins un mois, avec en plus une peur constante de revivre de nouvelles crises.
Ces attaques de panique se déclenchent spontanément et peuvent être favorisées par divers éléments du contexte ou des relations professionnelles, affectives, familiales, etc.
La personne ressent un stress important et un trouble panique peut aussi se développer dans le contexte d’une dépression.
Pour accéder aux informations de l’assurance maladie sur le trouble panique, vous pouvez aussi cliquer sur cette page dédiée au trouble panique.
La première erreur qu’on fait quasiment tous avec les attaques de panique, l'anxiété généralisée ou l'agoraphobie, est de penser que cela va passer, et du coup de ne rien faire. Le problème c’est qu’en général cela empire.
Les crises peuvent bien sûr se calmer, voire disparaître spontanément à certains moments. Mais c’est hélas bien souvent suivi de rechutes, qui peuvent être encore plus fortes.
Et c’est tout à fait normal : tant que l’on a pas traité les causes et modifié certains comportements en profondeur, le problème à tendance à empirer ou à revenir.
N’attendez pas d’être bloqué chez vous pour solliciter l’aide d’un professionnel. Pour en savoir plus sur les thérapies qu'on peut mettre en place, suivez ce lien.
L'anxiété généralisée se caractérise par une anxiété exacerbée et des inquiétudes continuelles sur une longue période. On parle aussi de trouble anxieux généralisé.
Cette anxiété envahissante cause une grande souffrance. Elle a un profond retentissement sur la vie de la personne qui doit la subir. On parle aussi de trouble anxieux généralisé.
Au fond, un état d’anxiété généralisée, c’est un peu comme une attaque de panique permanente.
Si vous avez lu la section sur les liens entre traumas et attaques de panique, vous savez maintenant qu’il s’agit d’une réactivation traumatique permanente.
Pour en savoir plus sur l'anxiété généralisé, vous pouvez aller sur cette page dédiée au trouble anxieux généralisé.
Parmi les symptômes physiques et psychologiques, on retrouve :
- Fébrilité (agitation, nervosité, impression d'être à bout), irritabilité ;
- Contractions, crispations ou douleurs, tremblement ou secousses musculaires ;
- Transpiration, sudation excessive ;
- Oppression respiratoire, impression d'étouffer ou sensation d'étranglement ;
- Palpitations ou tachycardie, engourdissement ou picotements ;
- Étourdissement, vertiges, impression d'évanouissement imminent ;
- Troubles du sommeil, fatigue ;
- Maux de têtes, troubles de la concentration et de la mémoire ;
- Nausées, diarrhées ou un inconfort abdominal ;
Le trouble anxieux généralisé fait partie de la catégorie des troubles anxieux. D’autres informations sur l’anxiété généralisée avec ce lien.
Un trouble anxieux est un état durable caractérisé par des peurs et une anxiété exacerbée. Ces peurs et cette anxiété sont envahissantes et causent une souffrance significative pour la personne.
Ces peurs et cette anxiété provoquent une souffrance et ont un retentissement sur la vie de la personne. Cette souffrance est sous-estimée, notamment par l'entourage qui peut avoir du mal à comprendre ce que la personne vit.
Les causes d'anxiété peuvent partiellement conscientes voir totalement inconscientes. L'environnement peut déclencher ou amplifier une anxiété latente.
- Le trouble d’anxiété sociale ;
- Le trouble panique avec ou sans agoraphobie ;
- L'agoraphobie, sans antécédent de trouble panique ;
- Les phobies spécifiques (claustrophobie, émétophobie, etc.) ;
- Trouble d'Anxiété Généralisée (TAG) ;
- Trouble anxieux dû à une affection médicale générale ;
- Trouble anxieux induit par une substance ;
On retrouve deux troubles apparentés au trouble anxieux :
- Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) ;
- Le Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT), ou État de Stress Post-Traumatique (ESPT).
Ces deux troubles ont comme points commun un état d'insécurité associé à la résurgence de pensées, d'émotions et de sensations ou comportements incontrôlables.
Pour en savoir sur les différents troubles anxieux (via le site de l’assurance maladie), suivez ce lien.
L'agoraphobie est essentiellement deux choses : D’abord une peur des lieux public ; et ensuite, la peur qu’il nous arrive quelque chose et que l’on ne puisse pas être secouru.
Plus précisément , on a peur de se retrouver dans un lieu public (ou avec du monde) et qu’il nous arrive quelque chose de grave sans que l’on puisse en partir facilement, obtenir de l’aide ou arriver à gérer.
On retrouve souvent la peur de mourir, la peur de faire une attaque de panique, de perdre le contrôle, de “devenir fou”, d’être jugé ou d’être laissé “comme ça”.
Un traumatisme n’est pas forcément provoqué par un événement mortel ou gravissime.
Par exemple, des négligences précoces, la trahison d’un ami ou d’un parent en qui on a avait confiance, ou des moqueries répétées dans l'enfance (etc.) peuvent tout à fait être traumatisantes. Cela n'a pourtant pas mis objectivement notre vie en danger.
On parlera alors de trauma ou de traumatisme avec un petit "t", en opposition au traumatisme à l’origine du syndrome de stress post-traumatique (traumatisme avec un grand « T »).
En fait, ce n’est pas l’événement en lui-même qui détermine s’il y a un traumatisme, mais la façon dont il est interprété et vécu.
Dans l'agoraphobie, on retrouve très fréquemment la peur de :
- Prendre les transports en commun ;
- Se trouver dans un espace ouvert (parking ou marché par exemple) ;
- Se trouver dans un espace clos ( magasin ou théâtre par exemple) ;
- Faire la queue , être dans une foule ou un endroit bondé ;
- Être seul hors de chez soi ;
- S'éloigner d'un point de repli (domicile, hôpital, etc.).
Si la personne est exposée de force à la situation phobogène :
- Elle ressent une angoisse intense, comme si elle était en danger;
- Elle ressent un besoin de fuir;
- Elle fait une attaque de panique ou se retrouve dans un état d'anxiété aigue qui l'empêche de fonctionner normalement.
Les symptômes ne sont par ailleurs pas provoqués par :
- Un autre trouble psychique (phobie sociale par exemple) ;
- Par une pathologie générale (maladie intestinale inflammatoire par exemple) ;
Par ailleurs :
- Ils sont disproportionnés par rapport à la réalité du danger;
- L'ensemble des symptômes sont sources d'une souffrance importante et entravent le fonctionnement de la personne.
- La personne change progressivement ses comportements pour éviter les situations jugées à risque ou en se faisant accompagner par des tiers.
- On constate aussi que les symptômes sont quasiment toujours déclenchés par les mêmes types de situations.
Pour découvrir une façon possible de se libérer de l'agoraphobie, cliquez sur le lien en bleu ou consultez la page dédiée à l’agoraphobie.
D’abord comprendre ce que vous avez. Ensuite comprendre ce que vous pouvez faire et comment le faire (pour que cela ne dure pas des années). Vous pourrez ensuite agir plus efficacement.
Pour cela, vous pouvez commencer par regarder les 4 vidéos que mises en ligne pour vous expliquer tout cela.
Vous y trouverez aussi les solutions que je propose, ainsi que des tarifs. Et vous pourrez immédiatement passer à l’action si vous le souhaitez.
Bien sûr, vous pouvez tout à fait profiter de ces vidéos sans faire appel aux solutions que je propose. Au moins, vous aurez eu accès (gratuitement) aux informations essentielles pour guérir.
Accédez à l'atelier vidéo que j'ai récemment mis en ligne surce sujet en cliquant sur le lien suivant.
Une attaque de panique ou un état d'anxiété aigüe prolongée sont des expériences horribles et le plus souvent traumatisantes.
À l'issue d'une attaque de panique ou d'une crise d'anxiété, se développe la peur de refaire une nouvelle crise. Cette peur par anticipation est fréquemment appelée "la peur d’avoir peur". La peur de la peur se traduit par obsession de ne pas revivre une crise (on parle de crainte obsessive).
Cette crainte obsessive de refaire une nouvelle crise se traduits par des pensées parasites (des obsessions), de l'anticipation et des tentatives de contrôle et d'évitement de plus en plus systématique des situations qui pourraient déclencher une nouvelle crise.
On retrouve aussi des comportements de vérification (comme par exemple vérifier la présence de toilettes, de sorties dans un lieu public ou d'un hôpital dans les environs, etc. ), le besoin de réassurance (être rassuré ou se faire accompagner par des proches). Enfin cela se traduit par une lutte intense pour ne pas ressentir certaines choses à l’intérieur de soi.
Ces dans ce cadre que peuvent se développer des phobies telles que l'agoraphobie, la claustrophobie, l'amaxophobie ou l'aérophobie par exemple. De l'hypocondrie peut aussi se développer suite à des attaques de panique.
Le modèle EMDR permet de comprendre que la source des angoisses et de l'anxiété qui sont à l'origine des crises de panique, de l’anxiété généralisée et de l’agoraphobie (ainsi que des autres phobies), se trouvent des traumatismes précoces, la plupart du temps inconscients (mais pas toujours).
Ces traumatismes sont réactivés par des événements de vie, des relations, ou des éléments du contexte. Cela se traduit alors par un revécu traumatique. En l'occurrence, il s'agit d'un revécu d'une insécurité profonde, qui paraît alors disproportionnée par rapport au contexte.
D’autres ressentis traumatiques peuvent être réactivés en même temps.
On retrouve par exemple fréquemment un sentiment d’impuissance, de la culpabilité, de la honte et toutes les formes de dévalorisation.
On peut avoir des traumatismes et des réactivations traumatiques, sans forcément être dans un État de Stress Post-Traumatique (ESPT).
Un traumatisme n’est pas forcément provoqué par un événement mortel ou gravissime.
Par exemple, des négligences précoces, la trahison d’un ami ou d’un parent en qui on a avait confiance, ou des moqueries répétées dans l'enfance (etc.) peuvent tout à fait être traumatisantes. Cela n'a pourtant pas mis objectivement notre vie en danger.
On parlera alors de trauma ou de traumatisme avec un petit "t", en opposition au traumatisme à l’origine du syndrome de stress post-traumatique (traumatisme avec un grand « T »).
En fait, ce n’est pas l’événement en lui-même qui détermine s’il y a un traumatisme, mais la façon dont il est interprété et vécu.
Des mécanismes réflexes de survie (pensées ou comportements réflexes) peuvent entretenir la peur et l’activation traumatique.
Il peut s’agir de réflexes d’évitement, de réassurance par des moyens extérieurs (médicaments, personnes rassurantes, objets contra-phobiques, etc.), et plus largement de lutte contre certains ressentis. On retrouve aussi des pensées parasites (obsessions, ruminations).
Tous ces comportements réflexes peuvent créer des boucles d’activation qui s’auto-entretiennent. Ces boucles peuvent conduire à paniquer ou à se retrouver dans un état d’anxiété généralisée.
Au début, ces comportements de lutte et d’évitement permettent un apaisement (à court terme). Mais en bloquant l’expression des affects et ressentis traumatiques, ils empêchent en même temps le cerveau de les “digérer”.
Plus la lutte et l’évitement se développent, moins on se sent capable de faire face et plus on en devient dépendant à l 'évitement.
C'est ainsi qu'on peut développer des phobies dont notamment l’agoraphobie (jusqu'à l'agoraphobie sévère, où on n’arrive plus à sortir de chez soi.) J'explique en détails comment on peut éviter cela ou s’en libérer durablement.
L'État de Stress Post-traumatique est aussi appelé trouble de stress post-traumatique (TSPT). On parle aussi de Syndrome de Stress Post-Traumatique (SSPT). En anglais, on parle de PTSD (Post-Traumatic Stress Disorder).
Ce trouble est une réaction bio-neuro-physiologique qui fait suite à une situation au cours de laquelle l'intégrité physique ou psychologique de la personne a été menacée.
On parle plus largement de traumatisme psychique. Infos officielles sur ce trouble psychique ici. Et voici la page wikipédia sur les traumatismes psychiques.
D'abord, on peut remarquer que la plupart des symptômes de l’État de Stress Post-Traumatique sont similaires à ceux d'une attaque de panique ou d’un trouble anxieux généralisé. Un ESPT peut d'ailleurs lui aussi conduire à de l'agoraphobie.
Ensuite je remarque que lorsque j’arrive à traiter les traumatismes identifiés comme étant à l’origine des crises en EMDR, elles se réduisent puis disparaissent dans beaucoup de cas.
Et cela est logique puisque l’origine des angoisses et des peurs irrationnelles ce sont des traumatismes qui n’ont pas pu être “digérés”. Ces traumatismes sont parfois totalement inconscients, car très anciens.
En fait, il y a des raisons (qui sont tout à fait intelligibles). La crise (de panique ou d’anxiété) se déclenche lorsqu’un ou plusieurs traumatismes se réactivent.
Ils se réactivent car il y a des déclencheurs dans la situation. Ces déclencheurs peuvent être “externes” (contexte, environnement, relations, etc.) ou “internes” (sensations physiques, émotions, pensées parasites, etc.). Ils peuvent être conscients ou totalement inconscients.
L’activation traumatique (et donc la crise) persiste tant que les traumas sont activés. L’anxiété généralisée peut donc être considérée comme un état de réactivation traumatique permanent.
Pour comprendre tous les liens entre attaque de panique, anxiété et traumatismes, mais aussi comprendre comment guérir de tout cela, vous pouvez cliquer sur le lien suivant, qui mène à une explication détaillée.
N'attendez pas d’être bloqué chez vous pour solliciter une aide spécialisée. Agissez dès maintenant pour prévenir une aggravation.
Plus on intervient tôt en psychothérapie, plus il est simple et rapide de se libérer. On limite également les risques de rechutes.
Bien sûr, si votre trouble est déjà installé, ne vous blâmez pas. Vous ne pouviez forcément savoir et quasiment tout le monde essaie de “s’en sortir tout seul” au début.
Même si vous subissez ces troubles depuis des années ou des décennies, il est encore très certainement possible de faire quelque chose. J’ai des patients qui s'en sont sortis après plus de 20 ou 30 ans.
Donc n’attendez pas, faites un premiers pas vers la guérison en commençant par comprendre ce que vous avez et comment on peut faire pour en guérir.
Les mots stress et anxiété servent à qualifier des choses différentes.
Le stress : C’est une réaction physiologique normale dont le but est de préparer l'organisme à réagir pour sa survie. La réaction de stress se traduit par des symptômes physiques et psychologiques naturels. Ces symptômes sont essentiellement la conséquences des hormones que sont l'adrénaline et le cortisol. Voici vers le site de l’assurance maladie concernant le stress.
L'anxiété C’est un état psychologique prolongé où on ressent de la peur, des craintes, des inquiétudes. L’anxiété correspond donc à un sentiment d’insécurité. On peut ressentir de l'anxiété, sans forcément savoir ce qui nous inquiète ou nous fait peur. Lorsqu'on est anxieux, on est forcément stressé. Suivez ce lien pour voir la page wikipédia sur l’anxiété.
En Français, le terme d’angoisse est utilisé pour qualifier des ressentis internes profonds.
Il faut noter que la distinction entre angoisse et anxiété est une particularité de certains pays comme la France. Elle n'est pas toujours prise en compte dans la littérature scientifique internationale (notamment anglo-saxone).
Pour connaître l’évolution et les différents sens attribués au terme d’angoisse vous pouvez consulter la page wikipédia sur ce thème.
Même s’il n’existe pas de finition consensuelle de l’angoisse à ce jour, je pense avoir trouvé une définition à la fois claire et opérationnelle (qui permet de comprendre ce qui se passe en nous).
L’angoisse correspondrait à l’état qui résulte d’une dissonance interne entre d'un côté, quelque chose qu’on désir, qu’on s’estime obligé de faire ou qu’on pense pouvoir nous arriver et de l'autre, la peur que cela arrive.
On se retrouve alors comme « coupé en deux », avec d’un côté le désir, le sentiment d’obligation ou de fatalité et de l’autre, la peur (voir la terreur).
Il tout à fait possible (et même fréquent) de ne pas avoir conscience de ce qui fait peur.
En résumé : je ressens de l’angoisse lorsqu’une partie de moi désir, veux aller vers, se sent obligée de ou pense que quelque chose pourrait arriver, et qu’en même temps, une autre partie de moi a profondément peur de ce quelque chose.
Voici deux exemples (mais il pourrait y en avoir pleins d’autres !) :
- Une part de moi qui considère que je dois retourner au travail, et une autre part de moi qui est terrifiée à l'idée de retourner au travail (suite à du harcèlement par exemple).
- J'ai une part de moi qui désir être aimée et en même temps, j’ai une par de moi qui terrifiée à l’idée d’être abandonnée par quelqu’un que j’aime.
Le plus souvent tout cela se passe à un niveau inconscient, ce qui fait que je n'ai pas forcément conscience de ces différentes tendances qui s’opposent en moi.
En tant que psychologue, je vous accompagne avec méthode à guérir des attaques de panique, de l’agoraphobie ou de l’anxiété généralisée, en traitant à la fois les symptômes, les comportements d'évitement et les causes inconscientes "à la racine".
*EMDR (Eye Mouvement Desensibilisation and Reprocessing) ; TBSI (Thérapie Brève Self Inductive) ; TCC (Thérapies cognitives et comportementales) ; EFT (Emotional Freedom technic) ; TIPI (Technique d'Identification des Traumatismes inconscients) ; NERTI (Nettoyage Émotionnel Rapide des Traumatismes Inconscients) ; Méditation de pleine conscience (protocole MBSR).
Note : Pour en savoir plus sur Karim Fathi-Berrada vous pouvez suivez la page "À propos".
La guérison est un chemin avec des étapes.
La première étape est de comprendre son trouble. La deuxième est de comprendre comment guérir. On peut ensuite agir plus efficacement.
Vous pouvez faire un premier pas vers la guérison en regardant le petit atelier vidéo que j’ai récemment publié.
Il permet de comprendre, à la fois vos troubles, comment il est possible de s'en libérer et quelle thérapie on peut mettre en place.
Que vous entamiez une thérapie (ou non), au moins avec ces vidéos, vous aurez eu accès gratuitement aux informations essentielles pour guérir.
Précaution avant de se lancer
Avant de lancer, il est important de noter que :
- Il n’existe pas de "baguette magique" ou une unique "recette miracle" pour guérir;
- Guérir demande un certain travail (mais tout le monde peut le faire, en étant bien guidé );
- Aucune thérapie ni aucun thérapeute sérieux ne peuvent vous garantir à 100% la guérison.
En revanche, on peut augmenter très sérieusement vos chances de guérir.
Pour savoir comment faire, n'hésitez pas regarder le petit atelier de 4 vidéos explicatives. Je reste bien sûr disponible si besoin par la suite.
Consultez-vous à distance ?
Les consultations en visio (et la thérapie à distance) sont possibles.
Pour savoir comment cela peut se passer pour programme de psychothérapie à distance, vous pouvez regarder les vidéos explicatives.
Suis-je sûr de guérir avec vos méthodes ?
Comme évoqué ci-dessus, aucune méthode de thérapie ne peut vous garantir à 100% la guérison. Et aucun thérapeute sérieux ne peut vous promettre cela à 100%.
Par contre, il est possible d’augmenter très sérieusement vos chances de guérir.
J'explique en détails comment faire dans L'atelier vidéo. Ces vidéos sont courtes, simples et accessibles à tous. Ne vous en privez pas ! Je reste bien sûr disponible pour répondre à vos questions par la suite.
Je ne vois pas comment des vidéos peuvent m'aider (plus qu'une séance) ?!
Pourquoi opposer des moyens qui sont en fait complémentaires ?
On ne passe pas la séance écouter son psy parler. Et arriver à la guérison demande de mettre toutes les chances de son côté.
Dans ces vidéos, je vous partage mon expertise. Qui sait, elle pourrait peut-être vous apporter quelque chose...
Et il est bien sûr possible de se joindre ensuite par téléphone, pour aborder votre situation plus en détails. Le fait d'avoir vu les vidéos nous permettra alors d'aller directement à l'essentiel.
Quels sont vos champs d’interventions ?
En tant que psychologue et psychothérapeute spécialisé, j'interviens pour les troubles ou problématiques suivantes :
- Attaques de panique, trouble panique et crises d’angoisse (résistantes aux traitements)
- Anxiété généralisée (trouble anxieux généralisé);
- Agoraphobie (et phobies liées aux crises : phobies de la voiture, de l’avion, claustrophobie, etc.);
- Traumatismes anciens ou récents (psychotraumatisme).
Je travaille aussi sur les conséquences courantes de ces différents troubles :
- Perte de confiance en soi, dévalorisation, culpabilit;
- Difficultés à s’affirmer, à dire non, à faire respecter ses besoins;
- Difficultés à se libérer de relations ou situations toxiques;
- Troubles du sommeil;
- Burn-out, dépression consécutive aux crises, à l’anxiété ou à l’agoraphobie, etc.
Quels sont vos tarifs ?
La première séance (2h) est à 160€. Les suivantes (1h30) sont à 125€ (sur 5 à 15 séances).
Cela reste hélas hors d'accès financièrement pour beaucoup. Mais il est possible de guérir pour un bien moindre coût (et de façon tout aussi efficace). J'explique comment dans l'atelier de 4 vidéos.
Où exercez-vous ?
J'exerce à Toulouse au 17 place Occitane, 31500 Toulouse.
Mais je pratique aussi la thérapie à distance (programme de psychothérapie à distance) pour les attaques de panique, l'anxiété généralisée et l'agoraphobie.
Pour tout savoir la psychothérapie (en cabinet ou à distance) que je propose, le plus simple serait de commencer par regarder le petit atelier vidéo. Je répond ensuite à vos questions par téléphone si besoin.
Que proposez-vous de plus que les autres ?
En tant que psychologue, mon rôle n’est pas de vendre un produit, en me démarquant d’éventuels concurrents. Mon but est de comprendre les difficultés de mes patients et d’agir pour les aider au mieux.
J'ai donc pris le temps d'analyser ce qui fait que les thérapies peuvent échouer ou réussir pour les troubles que sont les attaques de panique, l'anxiété généralisée et l'agoraphobie.
Et j'ai découvert plusieurs choses importantes. Cela m'a permis de concevoir un programme de psychothérapie dédié à ces troubles. J'explique tout cela en détails les vidéos. Et en attendant courage, persévérez, la sortie du tunnel est possible.
J’ai déjà tout essayé, je suis sceptique.
"Lorsque quelque chose ne marche pas de façon répétée, c'est qu'il y a des raisons (que l'on ne comprend pas)"
ll faut donc prendre du recul, en se posant les bonnes questions :
- “Pourquoi est-ce que ça n’a pas marché ?” ;
- “Est-ce que c'est la thérapie qui ne marche pas
- Est-ce que c'est le thérapeute qui n'a pas su s'y prendre ?"
- "Qu'est-ce qui n'a pas marché précisément dans cette tentative ?"
- "Comment faire pour que cela marche à l'avenir ?”
- Etc.
Bien sûr, répondre seul à toutes ses questions est difficile en tant que patient. Mais je m'y suis attelé ces dernières années. Et j'ai rassemblé les réponses dans les 4 vidéos explicatives. Alors ne perdez pas totalement espoir.
Dans tous les cas, courage. J'ai des patients qui sont venu me consulter après plus de 20 ou 30 ans d'attaques de panique, d'anxiété généralisée ou d'agoraphobie, pour certains. Ils pensaient avoir "tout essayé". Et pourtant aujourd'hui, ils sont guéris.
J'ai d'autres questions, comment vous joindre ?
Retrouvez toutes les informations pour me joindre sur la page contact de ce site.
Je réponds rapidement ou vous rappelle dès que possible. N'hésitez pas à m'envoyer un SMS pour que l'on puisse facilement convenir d'un moment pour s'appeler.
Enfin, pour plus d'efficacité, commencez déjà par voir l'atelier de 4petites vidéos. Cela prend un instant et nous fera gagner du temps au téléphone.
Pour comprendre rapidement et facilement ces troubles et comment il est possible de s’en libérer durablement, le plus simple est de regarder les le petit atelier vidéo que j’ai mis en ligne récemment. Mais vous pouvez bien sûr aussi lire ce qui suit avant de les regarder.
On peut appeler crise d'angoisse l'apparition soudaine d’un état d’angoisse aiguë.
L'angoisse peut être considérée comme le ressenti interne et profond d'une crainte. La source del'angoisse n'est pas toujours identifiée. Elle peut même être totalement inconsciente.
L'angoisse se manifeste souvent par une boule dans le ventre ou dans la gorge, une sensation d’oppression. Une crise d’angoisse réduit notre capacité à réfléchir et à agir spontanément. C’est ce qu‘on appelle se retrouver inhibé.
Les déclencheurs de la crise d'angoisse peuvent eux aussi être totalement inconscients. On a alors l'impression que la crise se déclenche sans raison. Pour en savoir plus, vous pouvez consultez la page dédiée aux attaques de panique à l'anxiété généralisée et à l'agoraphobie.
Une attaque de panique est une très très grosse crise d'angoisse. On parle aussi de crise d’angoisse aiguë.
Elle se traduit par la survenue brutale d'une crainte ou d'une appréhension intense (une peur intense), pouvant aller jusqu'à la terreur et provoquer un état de panique.
Au moment de l’attaque de panique, on se sent envahi par des pensées, des émotions et des sensations physiques intenses, qui persistent malgré tous nos efforts pour les contrôler.
Une fois la crise passée, on se retrouve bien souvent complètement épuisé par cette lutte intense qui s'est déroulée à l'intérieur de nous. Et on développe également la peur de revivre une telle expérience. C’est ce qu’on appelle la peur par anticipation ou “la peur de la peur”.
Pour en savoir plus sur ce trouble, vous pouvez consultez la page dédiée aux attaques de panique à l'anxiété généralisée et à l'agoraphobie. Vous pouvez également consulter la page dédiée à « comment guérir d’un trouble panique ».
L'anxiété généralisée se caractérise par une anxiété exacerbée et des inquiétudes continuelles sur une longue période.
Cette anxiété envahissante cause une grande souffrance. Elle a un profond retentissement sur la vie de la personne qui doit la subir. On parle aussi de trouble anxieux généralisé.
Au fond, un état d’anxiété généralisée, c’est un peu comme une attaque de panique permanente.
Si vous avez lu la section sur les liens entre traumas et attaques de panique, vous savez maintenant qu’il s’agit d’une réactivation traumatique permanente. Pour en savoir plus sur ce trouble, vous pouvez consulter la page dédiée à l’anxiété généralisée, aux attaques de panique et à l’agoraphobie. Vous pouvez également suivre le lien vers la page dédiée à "comment guérir d'un trouble anxieux généralisé (TAG)".
L'agoraphobie est essentiellement liée à la peur des lieux publics et plus précisément, à la peur qu'il nous arrive quelque chose de grave.
On craint de ne pas pouvoir partir facilement, ne pas pouvoir être secouru ou de ne pas pouvoir gérer la situation. Cela se traduit par un besoin impérieux d'éviter ou de fuir les situations concernées.
Cela engendre beaucoup de souffrance, que l'entourage peut là encore avoir du mal à comprendre.
L’agoraphobie est souvent la conséquence d’un trouble panique ou d’un trouble anxieux généralisé.
Pour en savoir plus sur ce trouble, vous pouvez consulter la page dédiée à l’anxiété généralisée, aux attaques de panique et à l’agoraphobie. Vous pouvez également suivre le lien vers la page dédiée à "comment guérir de l'agoraphobie".
D’abord comprendre ce que vous avez, ensuite savoir quoi faire et comment le faire (pour que cela ne dure pas des années).
Un premier pas vers la guérison serait de commencer par regarder le petit atelier de 4 vidéos que j’ai réalisé.
À la fin de ces vidéos (en accès gratuit), vous aurez aussi accès à une explication détaillée des solutions que je propose, ainsi que des tarifs. Et vous pourrez immédiatement passer à l’action.
Bien sûr, vous pouvez tout à fait profiter de ces vidéos sans faire appel aux solutions que je propose. Au moins, vous aurez eu accès (gratuitement) aux informations essentielles pour guérir.
Pour comprendre rapidement (et sans effort) comment il est possible de se libérer durablement de ces troubles, vous pouvez regarder les l'atelier de 4 petites vidéos que j’ai mises en ligne récemment.
Les thérapies cognitives et comportementales (ou TCC) regroupent des méthodes et techniques d'accompagnement qui ont pour objectif de modifie, les pensées et comportements qui entretiennent la peur et l'anxiété.
Bien que les TCC soient l'approche avec le plus de résultats validés par recherche en psychologie, il arrive qu'une TCC ne suffise pas pour se libérer d’attaques de panique, d’un état d’anxiété généralisée ou d’une agoraphobie. Mais il existe d'autres solutions.
Suivez ce lien pour avoir plus d'informations sur les TCC utilisées pour traiter le trouble panique, le trouble anxieux généralisé et l'agoraphobie.
La thérapie EMDR a comme objectif de permettre au cerveau de "digérer les traumatismes" à l'origine des angoisses et de l'anxiété.
Les traumatismes ciblés dans le cadre de la thérapie peuvent être conscients ou inconscients. Une thérapie EMDR est pratiquée à partir de protocoles standardisés.
Une fois les causes traitées, les symptômes se réduisent d'eux-mêmes (dans la plupart des cas), jusqu'à disparaître. Mais il peut aussi y avoir des cas où les troubles persistent malgré le fait de traiter les causes.
Pour en savoir plus sur la thérapie EMDR et les autres méthodes de thérapies qui peuvent vous aider à guérir d’un trouble panique, d’un trouble anxieux généralisé ou d’une agoraphobie, suivez ce lien.
De nombreuses techniques et méthodes de thérapie peuvent contribuer à vous aider. Parmi les plus connues, on retrouve la sophrologie, la méditation de pleine conscience et la cohérence cardiaque.
L'EFT, l'hypnose et la méthode TIPI sont également souvent évoquées. Il existe aussi des thérapies à distance ou des programmes en ligne.
Toutes ces méthodes peuvent vous aider. Mais il y en a beaucoup. Et puis comment s'y retrouver ?! Qu'est-ce qui justifie que cela aille de 50€ pour une séance en cabinet à 3000€ le coaching ? Et puis vers qui se tourner...
Pour tout comprendre comment sécuriser ses chances de guérison (sans être obligé de débourser des sommes importantes), vous pouvez voir les 4 vidéos que j'ai récemment mises en ligne.
Pour découvrir en détails l'ensemble des méthodes de thérapies qui peuvent vous aider, vous pouvez aussi consulter la page dédiée aux solutions pour les attaques de panique, l'anxiété généralisée et l'agoraphobie.
Il existe actuellement plusieurs programmes en ligne pour traiter les crises de panique, l'anxiété généralisée ou l'agoraphobie.
C'est après un long travail d'étude de la plupart de ces programmes en ligne et thérapies existantes (notamment de leurs forces et de leurs faiblesses) que j'ai conçu un nouveau programme de psychothérapie en ligne, que je combine avec des séances en cabinet pour mes patients qui le peuvent.
De cette façon, on met toutes les chances de notre côté. Pour en savoir plus sur les différents programmes en ligne existant et les tarifs pratiqués, vous pouvez suivre ce lien vers la page dédiée aux solutions pour le trouble panique, l'anxiété généralisée et l'agoraphobie.
Pourquoi opposer des solutions qui sont en fait complémentaires ?
Ainsi, un thérapeute vous accompagne et peut vous aider à débloquer certaines choses en séance (que ce soit en cabinet ou en visio).
Et en même temps, on peut apprendre beaucoup de choses (en peu de temps) avec un programme en ligne (programme à distance). On devient soi-même expert de son trouble. On développe des compétences pour se guérir soi-même. On réduit la dépendance à son thérapeute ou à des médicaments. Et il y a encore d’autres avantages.
Pour ma part je combine les deux pour un maximum d’efficacité, sachant que attention au cliché qui consisterait à penser que le programme en ligne serait « moins efficace ». J’ai des patients qui se sont libéré de d’agoraphobies qui duraient depuis plus de 20 ou 30 ans pour certains, uniquement avec le programme.
Pour en savoir plus sur les thérapies que je propose le plus simple serait de commencer par regarder les 4 petites vidéos que j'ai récemment mises en ligne pour expliquer tout cela. Il sera ensuite bien sûr possible de s'appeler par la suite.
Plusieurs types de professionnels (avec des champs d'expertise différents) peuvent vous aider :
- Médecin généraliste
- Psychologue
- Psychiatre
- Psychothérapeute (psychopraticiens, etc.)
- Sophrologue
- Coach
- Etc.
Tous ces professionnels peuvent vous aider à un moment ou à un autre. Il faut simplement comprendre qui fait quoi et quel est son domaine d'expertise, pour savoir vers qui se tourner.
Pour en savoir plus sur vos troubles et comment est-ce qu'il est possible de vous libérer, vous pouvez consulter l'atelier de 4 petites vidéos que j'ai récemment mis en ligne sur ce sujet.
Un psychologue est un expert de la psychologie (discipline scientifique). C'est lui qui peut vous permettre de comprendre ce qui se passe en vous au plan psychologique. S'il est formé, il peut vous permettre de faire une psychothérapie.
Je recommande cependant de consulter un psychologue spécialisé dans la psychothérapie des attaques de panique, l'anxiété généralisée et l'agoraphobie. Un psychologue non formé risque de se retrouver démuni devant les spécificités de ces troubles et les besoins particuliers qui en découlent.
Un psychothérapeute est un professionnel qui s'est formé à des techniques de psychothérapie particulières. Il peut en même temps être psychologue ou médecin, mais ce n'est pas une obligation.
Dans votre cas, je vous recommande de vous tourner vers un psychologue-psychothérapeute spécialisé dans la psychothérapie des attaques de panique, de l'anxiété généralisée et de l'agoraphobie.
Pour aller plus loin sur les professions de psychologue et psychothérapeute, vous pouvez consulter cette page dédiée aux professionnels.
Un médecin généraliste est utile pour tout ce qui est en rapport avec votre état santé global et la prescription de médicaments. Il peut également vous aider à trouver un spécialiste comme un psychologue, un psychothérapeute ou un psychiatre.
Un psychiatre est un médecin qui a fait une spécialisation en psychiatrie. L'expertise du psychiatre se situe dans les traitements à base de médicaments psychotropes.
Attention, le médecin généraliste et le psychiatre ne sont pas formé à la psychologie. Ces trois professions sont donc complémentaires.
Conseils :
1) Consultez un médecin généraliste pour vous assurer de votre bon état de santé et faire des examens. Il peut aussi vous aider à trouver des spécialistes. Enfin, il peut vous prescrire un traitement (notamment en cas d'urgence).
2) Consultez un psychiatre si vous recherchez un suivi médical spécialisé pour un traitement à base de médicaments psychotropes. C'est son domaine d'expertise. Un psychiatre peut également être formé à la psychothérapie dans certains cas. Il peut enfin vous orienter vers un psychologue.
Pour aller plus loin sur le médecin généraliste et le psychiatre, vous pouvez regarder cette page dédiée aux professionnels.
Il existe de nombreuses professions qui peuvent vous aider pour l’anxiété et la panique. J’ai ainsi beaucoup de patients qui témoignent été aidé par une sophrologue, un kinésiologiste, une naturopathe ou même un ostéopathe (et encore bien d’autres).
Cependant, les patients que j’ai vu dans ce cadre me consultaient parce que leur trouble était encore là ou après une rechute. Si c’est solutions peuvent réellement apporter quelque chose, je recommande tout de même de se tourner vers des méthodes de soin spécialisées (psychothérapie spécialisée).
De cette façon, on peut augmenter très sérieusement ses chances d’arriver à une guérison durable. Pour plus d'infos sur les professions qui peuvent vous aider, vous pour regarder cette page.
N'attendez pas que les choses s'aggravent pour faire quelque chose.
Cherchez à traiter le problème en profondeur dès que possible, pour que votre guérison soit durable. Les petites techniques et astuces ne durent pas...
Contactez plusieurs professionnels. Autorisez-vous à essayer, pour trouver les solutions (et les professionnels) qui vous conviennent.
Courage, persévérez et n'abandonnez jamais, car il est réellement possible de guérir.
Pour comprendre comment une thérapie en cabinet ou un programme à distance peuvent vous aider, vous pouvez regarder les 4 petites vidéos que j’ai conçues pour vous expliquer tout cela
Qu'il soit psychologue, éminent psychiatre, thérapeute célèbre ou "Dieu sur Terre", prenez du recul vis-à-vis d'un professionnel qui :
- Vous dit que le seul moyen de guérir, c'est celui qu'il propose... (c'est qu'il ne connaît pas les autres) ;
- Vous promet à 100% la guérison ( ça n'existe pas en psychothérapie)
- Ne prend pas la peine de vous expliquer convenablement sa démarche de soin ;
- Vous "prend de haut", vous infantilise ou veut décider à votre place ;
- Dénigre de façon caricaturale les autres professionnels ou les autres méthodes de psychothérapie ;
- Vous maintien dans une dépendance sans qu'il n'y ait d'évolution ;
- Ne prend pas en compte ce que vous lui dites ;
- Etc.
N'ayez alors aucun scrupule à changer de professionnel. Car le plus important, c'est votre guérison.